Comment je gère mes émotions et leurs tempêtes ? SOS d’une artiste en détresse.

Quand les émotions mènent la danse.

Pour l’instant, je passe une période houleuse, où ce sont mes émotions qui mènent la danse. Dans cet article, j’ai envie de vous partager mes ressentis et comment je gère mes émotions quand elles décident de souffler aussi fort que les vents de la mer du nord. Je vous préviens, préparez votre ciré et vos bottes, c’est jour de tempête!

Et ce qui est sûr, c’est qu’elles ont déclenché le mode tempête et crise de larmes puissance 7 Beaufort.

Elles sont rentrées en fracassant tout sur leur passage.

Toutes les certitudes ont été balayées d’un coup.

La peur a refait surface tel le kraken sorti des mers pour terroriser les bateaux naviguant sur son territoire. Me rappelant brusquement qu’elle existe toujours bien tapie au fond de moi.

Impossible de me concentrer, d’avancer dans mon parcours d’artiste, tout se met en arrêt et je m’enferme dans ma cale à pensées noires. Eh oui, si vous pensiez que, parce que l’on fait ce que l’on aime, la vie est toujours « Happy, flower, forever » et bien, je peux vous dire que ce n’est pas le cas.

Que du contraire ! oser construire son métier sur mesure, c’est aussi prendre le risque de faire face à ses démons plus souvent que l’on ne croit. Et ils forment une bonne bande de copains prêts à vous faire c…. à tout moment (Je suis une fille bien élevée).

Mes émotions, mes démons ? Ou mes garde-fous ?

Pour ma part, ils sont au nombre de 4 :

  • La peur, c’est la chef de bande, je m’en méfie, car elle est très rusée !
  • La colère, toujours cachée derrière la peur, prête à vous sauter au visage tel un chat en furie.
  • La tristesse, elle se tient toujours au bord du cœur ou des yeux et je ne sais pas si je dois la canaliser ou la laisser tout dévaler.
  • Et la culpabilité, ma meilleure amie qui me donne toujours « la bonne excuse » du jour !

Je ne sais pas si vous les connaissez mais moi, mes émotions, elles me collent au c… et bon sang ce que j’aimerais m’en débarrasser une fois pour toute. Avoir ainsi l’esprit libre pour avancer dans mes projets et continuer ce que je m’étais promis d’atteindre comme objectif.

Et pourtant, je suis convaincue que lorsqu’elles décident de s’y mettre en même temps comme une tempête, c’est pour me faire avancer, me faire évoluer à coup de grosse vague en pleine figure (comme celle qu’on aurait voulu voir s’abattre sur Jack et Rose lors de la scène mythique du Titanic, oui, j’aime réécrire l’histoire à ma façon). Car la leçon sera mieux apprise si elle frappe fort, on ne risque pas de l’oublier de si tôt

Mes émotions comme phare dans la nuit noire.

Oui, cette période-là est compliquée, difficile. Néanmoins, après avoir pris du recul sur la situation, je me rends compte que cette petite bande est là pour m’aider à défaire les nœuds de mon cœur, et me guider sur mon chemin de vie. Rien n’arrive par hasard et tout survient au bon moment, le meilleur comme le pire.

Entendons-nous bien, je ne les accueille pas non plus à bras ouverts en leur disant « Allez-y flagellez-moi, j’aime ça ! ».

Mais j’essaie, petit à petit, de les accueillir, de les traverser sans trop leur résister. Ces moments-là me permettent aussi de puiser l’inspiration pour des images, des dessins ou des mots, (cet article en est l’exemple même), qui vont résonner comme le clairon d’un bateau secourant un navire en détresse signalant l’espoir d’un sauvetage.

On passe tous par des moments comme ceux-là, des moments de dérive où l’on pense devoir se cacher pour affronter dignement notre trop plein d’émotions.

Alors qu’en réalité, elles font de nous, de ce que nous sommes, des humains full option !

Je dois encore ancrer en moi l’idée que ces périodes houleuses sont des moments où je dois m’autoriser à m’arrêter, à faire une pause, à souffler et digérer ce que je vis car c’est intense.

Et ça, ce n’est pas facile quand on décide de faire le métier de ses rêves. On a plutôt tendance à s’imposer un rythme vent des globes qu’un rythme croisière sur le Nil.

Et pourtant, il suffirait de peu pour jouer dans « La croisière s’amuse » et de prendre place à la table du commandant (avec une superbe robe) 😁 ?

Sur le même bateau, mais c’est moi qui tient la barre.

J’apprends au fur et à mesure à ne plus me cacher quand la bande à émotions sonne à ma porte.

Je commence même à les accueillir en les prenant dans mes bras. 

Mais une chose est sûre, je n’oublie plus de leur rappeler que, oui, elles feront toujours partie du voyage, mais que c’est moi qui tient la barre et qui choisis la destination.

PS : J’aime lire des livres sur le développement personnel et un livre qui m’a beaucoup aidé à avancer main dans la main avec mes émotions et celui-ci :

« Le pouvoir du moment présent » Eckhart Tolle. Je te mets le lien vers l’audio du livre, on ne sait jamais 😉 https://www.youtube.com/watch?v=2OtOEjtgOgM


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  • […] lancer dans un métier sur mesures, c’est aussi faire face aux montagnes russes émotionnelles. ( Je raconte cette histoire dans l’épisode 3 (sur theresemarierossi.be à la demande et en streamin…Et puis, comme un élan généreux, Isabelle a dû nous jeter un sort numérique, une vibration […]

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